De nouveaux usages et une mixité nécessaires pour repositionner la Samaritaine.
Le groupe LVMH, propriétaire de l'emblématique grand magasin, a injecté 750 millions d'euros dans la rénovation et la transformation de ce bâtiment.
Avec des commerces (26 000 m²), un hôtel de luxe, 20 000 m² de bureaux, 96 logements et une crèche de 60 berceaux, la mixité s’invite au cœur de ce lieu mythique.
L’objectif de ce chantier hors norme était de revitaliser l’ensemble, de renouveler l’image de la Samaritaine tout en préservant l'identité architecturale, l'âme et la vocation commerciale de l'un des plus célèbres grands magasins de Paris.
Environnement et montage complexes
Les équipes d’Egis, chargées de la coordination des études, de la maîtrise d'œuvre d'exécution et de la direction de l'exécution des contrats de travaux, ont dû évoluer dans un contexte extrêmement contraint : tissu urbain très dense, voisinage sensible, opérations de désamiantage…
Les multiples maîtrises d’œuvre, les très nombreuses entreprises partenaires et la diversité des programmes immobiliers, qui couvrent toutes les grandes catégories du monde du bâtiment, ont ajouté encore à la complexité du projet.
Cette opération de reconversion a nécessité une ingéniosité et une créativité de tous les instants pour mener à bien les différents chantiers et faire cohabiter des activités, métiers et usages au demeurant très disparates.
Rénover un bâtiment en grande partie classé
80 % des surfaces de la Samaritaine, dont les ossatures métalliques d’origine, sont classées à l’inventaire des monuments historiques. Toute la difficulté de ce chantier de rénovation a consisté à trouver le juste équilibre entre restructuration et création d’espaces neufs.
L’exigence environnementale
Le programme s'inscrit dans la démarche particulièrement exigeante du plan climat de Paris et cible la réduction des besoins en énergie, avec l'objectif de limiter les consommations dans les parties rénovées comme dans les parties neuves.