Un chantier aux multiples défis.
Augmenter la capacité d’accueil
Pour devenir un stade de niveau européen, le Vélodrome devait commencer par augmenter sa capacité d’accueil. Celle-ci a donc été portée à 67 000 places (contre 60 000 auparavant), dont 25 000 places neuves. 6000 places à prestations et les espaces hospitalités associés ont également été créés. En parallèle, il a fallu augmenter l’espace des parkings en les dotant de 3000 m² d’infrastructures supplémentaires et créer un circuit « spectateurs visiteurs » sécurisé lors de leur venue au stade.
Des longues études pour la toiture
Situé à 2 km de la mer, le Vélodrome est fortement exposé au vent. Si couvrir les gradins pour assurer le confort des spectateurs apparaissait comme une évidence, cela a été un véritable défi pour nos équipes d’Elioth (groupe Egis), spécialisés dans les structures et façades de bâtiments.
Des études ont été menées par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et les bureaux d’études pour adapter au mieux la structure aux conditions climatiques. Des essais ont donc été produits sur différentes maquettes qui ont été soumises à la soufflerie atmosphérique du CSTB de Nantes. Ces essais ont pu définir les différentes actions du vent sur la toiture, ce qui a permis à nos experts de concevoir une toiture optimale.
Le choix s’est porté sur une toile en fibre de verre, enduite de Téflon, que l’on a déposée sur une charpente métallique de près de 6000 tonnes. Pour la maintenir, quatre appuis ont été installés à l’intérieur de l’enceinte, entre les tribunes existantes. Sa forme allongée permit d’alléger l’ouvrage.
Un nouveau défi est apparu lors de la construction. Les matchs de l’OM étant maintenus au Stade Vélodrome, les travaux devaient être interrompus à chaque tenue de match. Nos équipes ont donc dû veiller à ce que le chantier en cours ne sacrifie en rien le confort ni la sécurité des spectateurs.
Faire face aux aléas environnementaux
En plus de la pluie et du vent, d’autres critères climatiques et environnementaux ont dû être pris en compte pour compléter les études de conception.
Pour assurer une croissance suffisante du gazon sans l’apport de lumière artificielle, une étude sur l’ensoleillement de la pelouse a été réalisée pour évaluer la surface minimum de couverture transparente. Enfin, grâce aux effluents de la station d’épuration voisine, nous avons réussi à créer une boucle de chaleur pour produire l’énergie nécessaire à l’exploitation de l’enceinte, en été comme en hiver.