Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc
2010-2018
La ligne Tanger-Kénitra est la concrétisation des ambitions de l’Office national des chemins de fer marocain : construire la première LGV du continent africain.
Tout au long du projet, Egis a assuré la transmission de savoir-faire clé pour que connaissances et compétences perdurent dans la région après la fin du chantier.
entre Tanger et Kénitra : il est désormais possible de faire le trajet quotidiennement.
pérennes, qualifiés et rémunérateurs, pour la population locale.
Travail, affaires ou tourisme, cette infrastructure apporte des bénéfices directs et indirects quel que soit le profil de voyage.
Le premier chantier de rail à grande vitesse du continent a exigé innovation et inventivité car les équipes d’ingénierie Egis se sont trouvées face à des contraintes naturelles importantes :
Le travail de terrassement a donc été gigantesque (23 millions m3 de déblai, 15 millions m3 de remblai), de même que les ouvrages en terre aux dimensions hors normes (tranchées de 70 m et levées de 35 m de haut), sans oublier les exigences du rail grande vitesse, aux critères de tassement très stricts.
Tout ceci sur fond de région sujette au risque de tremblement de terre. Il a donc fallu faire entrer l’activité sismique dans nos calculs.
Nous avons mobilisé notre longue expérience de la construction de LGV en France pour innover face aux difficultés spécifiques du projet, en collaboration avec notre partenaire local l’ONCF.
Sonder le sol
Les équipes d'Egis ont d’abord mené une campagne de reconnaissance s’appuyant sur 1 500 sondages. Nos spécialistes ont ensuite conçu les fondations de 150 ouvrages d’art de tous types, optimisé le mouvement des terres, défini la stratégie matériaux et supervisé les plans de travaux géotechniques.
Adapter les choix de conception
Les mauvaises caractéristiques des sols de certaines vallées interdisaient d’utiliser des remblais classiques qui se seraient affaissés sous leur propre poids. Nous avons donc construit des viaducs aux fondations importantes, solidement ancrées à 20 à 70 m de profondeur, à travers des couches d’argiles, de vases et de sables liquéfiables.
Egis avait la responsabilité de la maîtrise d’œuvre pour l’ensemble de la ligne à grande vitesse Tanger-Kénitra.
Conception et planification
Le tracé de la ligne a assuré la sécurisation géotechnique malgré la topographie difficile. Nous avons également réalisé 1 500 sondages, conçu les fondations de 150 structures et validé la sécurité des plans géotechniques finaux.
Gestion de la construction
Egis a été chargé de la maîtrise d’œuvre de ce projet très complexe. Pour cela, nous avons optimisé l’excavation et le transport de millions de mètres cube de terre et la construction de quatre viaducs.
Parer le risque sismique
La ligne traverse une région au risque de tremblement de terre significatif. Il a donc fallu concevoir des structures assez rigides pour la circulation des TGV mais assez souples pour dissiper l’énergie des secousses sismiques. Nous avons recommandé l’installation de dispositifs parasismiques spéciaux pour les ouvrages les plus exposés, ressorts amortisseurs précontraints et appareils d’appui antisoulèvement, notamment.
Des infrastructures ferroviaires majeures
Egis a aussi supervisé l’installation d’autres équipements : alimentation électrique par caténaires, voies et bases travaux de l’ensemble de la ligne.
Cette ligne est un pas en avant pour le ferroviaire au Maroc et à l’ONCF. Tout au long du projet, les spécialistes Egis ont travaillé aux côtés des équipes marocaines de l’ONCF et d’autres organisations.
En transmettant notre expertise, nous avons développé le vivier marocain de compétences : ingénieurs et techniciens locaux seront un atout précieux dans la suite du projet de réseau à grande vitesse.
Dans ce premier volet d’un grand plan d’investissement dans un réseau de rail à grande vitesse au Maroc, notre travail en collaboration avec l’autorité ferroviaire du pays a rempli plusieurs objectifs différents.
Livraison d’un projet très complexe
La LGV, construite sur un terrain difficile, a nécessité approches créatives et solutions innovantes, comme ces quatre viaducs, parmi les plus longs d’Afrique.
Connexion au service de la population
La ligne Tanger-Kénitra relie deux centres majeurs de population et réduit le trajet à 45 minutes. Vivre dans une des deux villes et travailler dans l’autre, faire le voyage dans la journée pour un rendez-vous professionnel ou une sortie touristique, c’est aujourd’hui possible. Une excellente nouvelle pour l’économie locale.
